Entre le sport, la bière, la plage et la télé-Réalité les
peuples assagis regardent avec indifférence, l’hydre dantesque et
globalisatrice, laminé le passé culturel, les traditions séculaires, les
langues et leurs dialectes, les mythologies civilisatrices et religieuses,
l’histoire même des peuples, tout ce qui fait l’identité des peuples, des
nations, des régions, des terroirs, votre identité à chacun de vous,
personnellement.
Les libertés sont menacées, comme elles l’on par ailleurs
toujours été, non pas par les totalitarismes Stalinien ou National Socialiste,
mais par une dictature à l’eau de rose, le totalitarisme moderne, le
totalitarisme de l’étatisme étouffant des « démocraties moderne », s’implantant
insidieusement, empruntant les voies séduisantes du political correctness, de
la novlangue et de la simplicité, bannissant le sérieux, tournant en dérision
ce qui a une valeur, nourrissant un individualisme éffréné, entretenant une
apologie de la légèreté, une euphorie publicitaire qui semble être devenue le
standard du bonheur.
N’oublions pas la citation peu connue mais sublime de Platon
:
« La perversion de la cité commence par la fraude des mots »
…
Cela est plus que jamais d’actualité, car en effet personne
n’échappe à la gigantesque entreprise d’aseptisation des langues et de leurs
vocabulaires et de conditionnement des masses
Avec la naissance aux USA, dans les années 1920, de la
culture de masse a également débuté le conditionnement des masses. Ce
conditionnement produit par lui-même une telle intégration, que la seule peur –
qui se doit d’être entretenue – est d’être exclus du système et de ne plus
pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur…
Réveillez-vous, pauvres imbéciles, il est plus que temps,
ouvrez les yeux et cessez de vous pavaner dans les délices de la société de consommation
et de la pseudo-liberté que vous offre les illusionnistes de la
pseudo-démocratie. Ne voyez-vous pas que l’on réprime la mémoire, la
conscience, que l’on vous impose une culture globale asexuée, anglophone,
américaniste et antinationale, et que l’on fait de vous des zombies. Des
zombies avec un seul droit, un droit qui sera bientôt votre seul devoir, le
devoir « sublime » de consommer.
Réveillez-vous, il faut reprendre le « pouvoir » que vous
avez-abandonné, il faut reprendre en main vos destinés et cela dans un esprit
de respect de la vie. Cessez de détruire notre Terre, cessez de saccager le
seule Monde d’on nous disposons. Par notre démission, nous avons permis à une
minorité, dont les intérêts sont de loin différents à ceux de l’humanité, d’exploiter
à leurs profits les ressources de notre bonne vieille Terre.
Dans « Le pain et la Liberté », un discours tenu le 10 mai
1953, Albert Camus disait :
« … comme nous serons sûrs que la liberté n’est pas un
cadeau qu’on reçoit d’un Etat ou d’un chef, mais un bien que l’on conquiert
tous les jours, par l’effort de chacun et l’union de tous… ».
Bâtissons un Monde vivable pour tous.
CMG.
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