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samedi 1 septembre 2018

Réveillez-vous !


Entre le sport, la bière, la plage et la télé-Réalité les peuples assagis regardent avec indifférence, l’hydre dantesque et globalisatrice, laminé le passé culturel, les traditions séculaires, les langues et leurs dialectes, les mythologies civilisatrices et religieuses, l’histoire même des peuples, tout ce qui fait l’identité des peuples, des nations, des régions, des terroirs, votre identité à chacun de vous, personnellement.

Les libertés sont menacées, comme elles l’on par ailleurs toujours été, non pas par les totalitarismes Stalinien ou National Socialiste, mais par une dictature à l’eau de rose, le totalitarisme moderne, le totalitarisme de l’étatisme étouffant des « démocraties moderne », s’implantant insidieusement, empruntant les voies séduisantes du political correctness, de la novlangue et de la simplicité, bannissant le sérieux, tournant en dérision ce qui a une valeur, nourrissant un individualisme éffréné, entretenant une apologie de la légèreté, une euphorie publicitaire qui semble être devenue le standard du bonheur.

N’oublions pas la citation peu connue mais sublime de Platon :
« La perversion de la cité commence par la fraude des mots » …

Cela est plus que jamais d’actualité, car en effet personne n’échappe à la gigantesque entreprise d’aseptisation des langues et de leurs vocabulaires et de conditionnement des masses
Avec la naissance aux USA, dans les années 1920, de la culture de masse a également débuté le conditionnement des masses. Ce conditionnement produit par lui-même une telle intégration, que la seule peur – qui se doit d’être entretenue – est d’être exclus du système et de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur…

Réveillez-vous, pauvres imbéciles, il est plus que temps, ouvrez les yeux et cessez de vous pavaner dans les délices de la société de consommation et de la pseudo-liberté que vous offre les illusionnistes de la pseudo-démocratie. Ne voyez-vous pas que l’on réprime la mémoire, la conscience, que l’on vous impose une culture globale asexuée, anglophone, américaniste et antinationale, et que l’on fait de vous des zombies. Des zombies avec un seul droit, un droit qui sera bientôt votre seul devoir, le devoir « sublime » de consommer.

Réveillez-vous, il faut reprendre le « pouvoir » que vous avez-abandonné, il faut reprendre en main vos destinés et cela dans un esprit de respect de la vie. Cessez de détruire notre Terre, cessez de saccager le seule Monde d’on nous disposons. Par notre démission, nous avons permis à une minorité, dont les intérêts sont de loin différents à ceux de l’humanité, d’exploiter à leurs profits les ressources de notre bonne vieille Terre.

Dans « Le pain et la Liberté », un discours tenu le 10 mai 1953, Albert Camus disait :
« … comme nous serons sûrs que la liberté n’est pas un cadeau qu’on reçoit d’un Etat ou d’un chef, mais un bien que l’on conquiert tous les jours, par l’effort de chacun et l’union de tous… ».


Bâtissons un Monde vivable pour tous.

CMG.


vendredi 31 août 2018

Who am I?



Who am I?

Who am I? They often tell me 
I would step from my cell`s confinement 
calmly, cheerfully, firmly, 
like a squire from his country-house.


Who am I? They also tell me 
I would talk to my warders 
freely and friendly and clearly, 
as though it were mine to command.


Who am I? They also tell me 
I would bear the days of misfortune 
equably, smilingly, proudly, 
like one accustomed to win.


Am I then really all that which other men tell of?
Or am I only what I myself know of myself, 
restless and longing and sick, like a bird in a cage, 
struggling for breath, as though hands were compressing my throat, 
yearning for colors, for flowers, for the voices of birds, 
thirsting for words of kindness, for neighborliness, 
trembling with anger at despotisms and petty humiliation, 
tossing in expectation of great events, 
powerlessly trembling for friends at an infinite distance, 
weary and empty at praying, at thinking, at making, 
faint, and ready to say farewell to it all?


Who am I? This or the other? 
Am I one person today, and tomorrow another? 
Am I both at once? A hypocrite before others, 
and before myself a contemptibly woebegone weakling? 
Or is something within me still like a beaten army, 
fleeing in disorder from victory already achieved?


Who am I? They mock me, these lonely questions of mine. 
Whoever I am, thou knowest, O God, I am thine. 

Dietrich Bonhoeffer